Ce jeudi après-midi le Conseil de Surveillance de l'Hopital Jeanne de Navarre à Château-Thierry était réuni.

8 des membres étaient présents, le docteur Jean-François Bouteleu représentant des médecins étant absent pour des raisons personnelles.

Seul le maire de Château-Thierry, comme il l'avait annoncé n'a pas voté (voir ci-dessous ses explications).

Stéphane Frère, président du Conseil de Surveillance de l'Hôpital Jeanne de Navarre

Le seul candidat à la présidence était cette fois Stéphane Frère, maire de Bonnesvalyn et Vice-Président en charge de la santé à la Communauté d'Aglomération de la Région de Château-Thierry (CARCT).

Ce dernier à été élu à la majorité au premier tour (5 voix 2 bulletins blancs et 2 non participation).

Après les élection, les débats se sont portés sur la sortie de l'Hôpital castel du GHT SAPHIR (Alliance avec l'Hôpital de Soissons) pour envisager une entrée avec le CHU de Reims...

Même si certaines tensions subsistent sur la présence des uns et des autres dans cette instance. Toutes et tous ont leur importance, d'aucuns connaissent le dossier depuis plus de 10 ans et ont légitimité à ce titre et tous sont des ténors dans leur domaine. Chacun a sa pierre à apporter à l'édifice pour ne pas qu'il s'écroule et le voir devenir un dispensaire !

L'enjeu pour les habitants du sud de l'Aisne est important. C'est aujourd'hui que tout doit se décider et se mettre en place. L'on sait la lenteur de l'administration et les médecins qui ont bâti cet hôpital et le défendent veulent le voir sortir de l'impasse maintenant, avant qu'ils ne prennent leur retraite. La relève dans ce domaine n'étant semble-t-il, pas assurée d'aller dans ce sens... Dans les années à venir quand tous seront partis qui s'inquiétera du devenir de l'hôpital castel ?

Au sortir de cette rencontre, une belle cohésion autour du projet s'est dégagée.

Une entente pour la sortie du GHT a été actée, les rouages vont se mettre en route...

Communiqué de Sébastien Eugène, maire de Château-Thierry

Suite aux nouvelles nominations de l'ARS début novembre, il a été procédé à l'élection d'un nouveau président

En ce qui me concerne, je n'ai pas pris part au vote. Tout simplement parce que je conteste les nominations politiques choisies par l'ARS, qui mettent à la porte les associations de patients et politisent inutilement ce conseil - plus de la moitié des membres ont un mandat électif.

Quelque soit le contexte, j'aurai à coeur de travailler avec le nouveau président, à qui je souhaite beaucoup de succès pour notre hôpital, ses agents et tous ses patients. Si on ne peut tolérer que l'Etat de droit et l'esprit des lois soient bafoués, on ne peut pas non plus attendre le rendu des jugements administratifs - souvent longs à obtenir, et qui jugent le droit et non la morale - pour continuer d'avancer.

Alors que l'ARS nie l'importance et la diversité des associations de patients et de santé au sein du conseil de surveillance, je réunirai régulièrement ces associations pour porter leurs voix sur les défis de notre hôpital et de l'offre de soins sur notre territoire. Continuons d'avancer, oui, mais avec les patients !

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